Quelques centaines d'âmes. La vie s'écoule paisiblement dans ce village perché à 1800 mètre d'altitude.
Ici, tout le monde travaille. Question de survie.
Le relief oblige les paysans à adopter une agriculture en terrasse.
Les devoirs pour l'école n'exemptent pas de travailler.
Au creux de la pente et surplombant la vallée qui s'étire ver le bas, se niche le joli village de Durlung.
Les machines sont chères et peu adaptées aux terrasses. Alors on cultive les champs comme nous le faisions encore dans nos campagne au milieu du 19è siècle.
Le village vieillit inexorablement, les jeunes préférant les grandes villes ou tenter leur chance ailleurs.
Au réveil le matin, d'un côté le lever de soleil.
De l'autre, la chaine des Anapurna qui se trouvent à 20 km à vol d'oiseau.
Les lumières chaudes du matin donnent une couleur particulière à ces maisons vielles de plusieurs centaines d'années.
Dans la fraîcheur du matin, le village s'éveille doucement.
Eux resteront dans leur village. Tout leur temps est occupé par les champs et la quête de nourriture.
Mais on n'oublie pas de fabriquer l'alcool de millet dans cet instrument qui sert d'alabic.
Tous les jeunes vont à l'école et tous chantent l'hymne national la main sur le cœur. Mais tous rêvent aussi de réussite dans un autre pays. Beaucoup partent en Australie et en Nouvelle-Zélande pour y faire leurs études supérieures.. Malheureusement, trop peu reviennent.